Les transports et la pollution

23 03 2007

La pollution de l’air, et notamment l’impact des pots d’échappement, ainsi que les pics de pollution qui touchent de plus en plus de villes (en effet, Paris n’a plus le monopole, récemment c’était le Pas de Calais qui était mis en alerte) sont des problèmes qui ne cessent de défrayer les chroniques quotidiennes.

Pot d'échappement

Alors qu’il y a quelques décennies la politique urbaine se résumait à adapter la ville aux voitures, il faut désormais faire machine arrière, favoriser les voies pour les transports en commun, créer des zones piétonnes pour arriver dans l’idéal à des villes sans voitures.

Ce qui est terrifiant, c’est que l’impact de notre surconsommation de « transport individuel » dépasse le cadre urbain. En effet, les transports représentent plus de 25% de la consommation d’énergie mondiale.

Or désormais, il est impossible d’ignorer que cette consommation est l’une des causes premières des troubles dont souffre la planète. Notamment et surtout responsable de l’effet de serre. La réduction de l’utilisation de la voiture est aussi un enjeu en ce qui concerne l’épuisement des ressources.

Embouteillage

Car le conseil mondial pour l’énergie a décrété que d’ici 40 ans le pétrole deviendrait une denrée rare. Il est donc urgent de mettre au point des énergies alternatives et non polluantes. Ce sont les seules sources d’énergie qui ne s’épuiseront pas et ainsi seront moins sujettes à mener à une guerre pour les ressources.

Malheureusement, les coûts de fabrication et les délais nécessaires pour leur développement sont des obstacles majeurs.
Je sais qu’on le dit et le répète, mais il faut cesser d’utiliser sa voiture à tort et travers, une course à 2 km, le vélo ou le bus… Il faut dépasser le confort individuel et passer en mode de pensée collective !

En France, il roule plus de 35 millions de voitures particulières… C’est un facteur majeur de pollution, mais si on veut avoir un aperçu un peu plus « social », la voiture génère bien d’autres troubles : agressivité, individualisme, perte de la communication, nuisance sonore, accidents.

Pollution

Bien sûr il y aura toujours des cas problématiques, ceux qui ne sont pas desservis par les transports en commun et qui sont trop isolés pour le covoiturage. Mais il ne faut pas que sous prétexte de ne pas pénaliser ces personnes, rien ne bouge au niveau de la législation.

L’effort est en premier lieu à faire sur les villes, ensuite avec un peu de chance il y aura un effet d’engrenage. Arrêtons de faire l’autruche, la voiture tue au même titre que la cigarette.

La plus grande partie de la pollution est due à l’automobile, moins visible en campagne, elle est tout aussi nocive, car elle se diffuse sous différentes formes (solide, liquide, gazeuse) dans l’atmosphère. Tous ces rejets ont de très lourdes conséquences. Lors des pics de pollutions, les hôpitaux enregistrent entre 10 et 20% d’hospitalisations supplémentaires.

Vélos

Définir exactement l’action de ce type de pollution sur la santé est compliqué, car le temps d’exposition, les situations météo peuvent plus ou moins changer les données. Mais ce qui est certain, c’est que nous connaissons les composants des nuages de pollutions et leur conséquence pour la santé, le mélange ne peut être qu’explosif :

  • Le plomb

Contenu dans l’essence, il a des effets neurotoxiques puissants. L’inhalation de particules de plomb présente une forte menace pour les enfants, car elle peut freiner le développement cérébral. 50 % du plomb inhalé est retenu dans le corps et diminue la durée de vie.

  • Les oxydes d’azote

Ils sont très nocifs pour les poumons. Ils sont responsables de l’augmentation des bronchites chroniques.

Embouteillages
  • Le monoxyde de carbone

Incolore et inodore, il est présent à dose élevée dans les embouteillages, il peut entraîner des maux de tête et des vertiges.

Il est également intéressant de connaître le taux de ces polluants rejetés dans l’air :

  • Monoxyde de carbone : 4 500 000 tonnes
  • Oxyde d’azote : 1 350 000 tonnes
  • Plomb : 4 500 tonnes
  • Gaz carbonique : 124 700 000 tonnes…

Faites le calcul. Il ne sert à rien d’ingurgiter des milliers de pilules antivieillissements, de gober des yaourts aux bifidus actifs et de monter gaiement dans sa smart pour effectuer 3 km…3 km qui à pied ou en vélo vous feront économiser une séance de gym. Les excuses on peut tous en trouver, mais là il n’y en a plus aucune qui tienne !


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